
1580 : John NAPIER invente les logarithmes.
1642 :
Pascal met au point, pour aider son père collecteur des impôts à
Rouen, la Pascaline qui pouvait traiter les additions et les
soustractions. Contrairement à la machine de Schickard, elle eut un
certain succès d'estime à la cour du Roi. C'est pour cela qu'elle est
souvent considérée comme la première machine à calculer de l'histoire.
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1679 : Leibnitz découvre et met au point une
arithmétique binaire (et analyse les octogrammes de Fou-Hi). Il invente aussi en
1694 une machine à calculer dérivée de la Pascaline mais capable de
traiter les multiplications et divisions.
1728 : Falcon construit le premier métier à
tisser utilisant les cartes perforées pour fonctionner.
1770 : Hahn en Allemagne invente la première
machine à calculer exécutant directement les 4 opérations (fondée sur le
cylindre denté inventé par Leibnitz en 1671).
1820 :
Charles-Xavier Thomas de Colmar invente l'arithmomètre sur
la base de la machine de Leibnitz. Comme c'est un engin pratique,
facile à utiliser et portable, la machine remporta un grand succès. Plus
de 1500 exemplaires en seront vendus en 30 ans. La machine obtint la
médaille d'or de l'Exposition de Paris en 1855.
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1833 :
Babbage imagine et tente de réaliser une machine à
différences puis une machine analytique qui contient les
concepts de ce que sera l'ordinateur moderne : unité de calcul, mémoire,
registre et entrée des données par carte perforée. Babbage, bien
trop perfectionniste, ne pourra jamais mener à bien ces réalisations.
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1854 : Boole publie un ouvrage dans lequel il
démontre que tout processus logique peut être décomposé en une suite
d'opérations logiques (ET, OU, NON) appliquées sur deux états (ZERO-UN, OUI-NON,
VRAI-FAUX, OUVERT-FERME).
1867 : Les Américains Sholes et Glidden
inventent et commercialisent la première machine à écrire sous la marque
Remington.
1886 :
Don E. Felt de Chicago lance le Comptometer. Il s'agit de la
première calculatrice dont on se servait en appuyant sur des touches. Il
inventa en 1889 la première calculatrice de bureau avec imprimante.
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1889 : Le
Français Léon Bollée (aussi connu pour ses victoires en course
automobile) crée une machine à multiplication directe appelée Le
millionnaire. Cette machine sera un grand succès et sera produite
jusqu'en 1935.
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1924 :
La firme crée par Herman Hollerith en 1896, Tabulating Machine
Corporation, est renommée en International Business Machine ou
IBM.
En photo, vous pouvez voir un bureau typique des années
20, traitant l'information au moyen de cartes perforées et des 3 machines,
souvent de marque IBM, nécessaires à cette tâche : la(les)
perforatrice(s) (permettant de saisir l'information sur les cartes), la
trieuse et la totalisatrice.
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1930 :
Création de l'analyseur différentiel par Vanevar Bush au
MIT pour résoudre certaines équations utilisées dans les circuits
électriques. Il s'agit d'un calculateur analogique électromécanique. 7 ou
8 exemplaires seront construits.
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1935 : IBM commercialise l'IBM 601, un
calculateur à relais utilisant des cartes perforées capable de réaliser une
multiplication en une seconde. Il en sera vendu 1500 exemplaires essentiellement
pour les marchés scientifiques et comptables.
1937 : George Stibitz crée le premier circuit
binaire, un additionneur. Il l'appelle le Model K (pour Kitchen) car il
l'a créé dans sa cuisine à partir d'une planche à pain !
1938 : Thèse de Shannon qui le premier fait le
parallèle entre les circuits électriques et l'algèbre Booléenne. Il définit le
chiffre binaire : bit (BInary digiT).
1938 : Création
du Versuchmodell 1 ou Z1 par Konrad Zuse. Il le met
au point dans le salon de ses parents à Berlin ! Il s'agit d'un ordinateur
binaire programmable mais mécanique. Il ne fonctionna jamais vraiment
correctement.
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1939 : John Atanasoff et Clifford Berry
réalisent un additionneur 16 bits binaire. Ce fut le premier calculateur à
utiliser des tubes à vide.
1939 : Konrad
Zuse et un de ses amis Helmut Schreyer, se lancent dans la
réalisation d'un deuxième ordinateur, le Z2 en remplaçant une
partie des pièces mécaniques du Z1 par des relais électromécaniques
de téléphone rachetés d'occasion. La machine sera présentée au DVL
(Deutsche Versuchsanstalt fur Luftfahrt, institut de recherches
aéronautiques) qui l'autorisera à continuer ses recherches.
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1940 : George Stibitz et Samuel Williams,
tous deux travaillant pour Bell mettent au point le Complex Number
Computer appelé aussi Model I, un calculateur travaillant en DCB
(décimal codé binaire). Il était constitué de 450 relais et d'un Télétype pour
entrer les données et lire les résultats. Il pouvait multiplier deux grands
chiffres en une minute. Le calculateur était très simple d'utilisation et
pouvait être utilisé par plusieurs personnes distantes (mais pas en même temps).
1940 :
Pour décrypter les messages de l'armée Allemande, les Anglais mettent au
point sur le site de Bletchley Park les calculateurs
Robinson et Colossus sous la direction du mathématicien
Alan Turing. Ce sont les premières machines qui intègrent les
concepts d'arithmétique binaire, d'horloge interne, de mémoire tampon, de
lecteurs de bande, d'opérateurs booléens, de sous programmes et
d'imprimantes. Tout ceci restera inconnu car "Secret défense" jusqu'en
1975.
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1941 :
Création du calculateur binaire ABC par John Atanasoff et
Clifford Berry. La machine utilise des lampes et comporte une
mémoire et des circuits logiques. Ce fut le premier calculateur à utiliser
l'algèbre de Boole. La mémoire, constituée de 2 tambours, pouvait
stocker 60 mots de 50 bits. La machine tournait à 60 Hz et pouvait
réaliser une addition en une seconde.
Cette machine est parfois
considérée comme le premier vrai ordinateur, même si son programme n'est
pas stocké en mémoire.
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1943 : Création
du ASCC Mark I (Automatic Sequence-Controlled Calculator Mark I) à
Harvard par Howard Aiken et son équipe (avec le soutien d'IBM).
C'est un énorme calculateur électromécanique (3000 relais, 800 km de
câbles) qui permet de faire 3 opérations sur 23 chiffres par seconde.
Cette machine était très proche dans son principe de fonctionnement des
plans de la machine analytique de Babbage datant du 19e siècle. Le
programme était lu depuis une bande de papier. Les données à traiter
pouvaient être lues depuis une autre bande de papier ou un lecteur de
cartes. Les branchements conditionnels n'étaient pas possibles. Par la
suite, la machine fut modifiée pour permettre, grâce à d'autres lecteurs
de bandes, d'aller lire une séquence d'instructions sur un autre lecteur,
permettant ainsi les branchements conditionnels ou le lancement de sous-programmes.
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1945 : Vannevar Bush publie le texte As we may
think où il décrit une sorte de machine imaginaire, le Memex, capable
d'aider un individu à ranger et retrouver toutes sortes d'informations de façon
simple par l'intermédiaire de liens et d'associations entre les
documents.
On peut y voir la première formulation de la notion
d'hypertexte.

1945 : Un insecte
coincé dans les circuits bloque le fonctionnement du calculateur Mark I.
La mathématicienne Grace Murray Hopper décide alors que tout ce qui
arrête le bon fonctionnement d'un programme s'appellera BUG. Il
semblerait que l'expression soit restée ;-)
Il faut noter que le
terme BUG était déjà utilisé avant cela : Thomas Edison par exemple
avait employé ce terme dans un courrier où il parlait de la mise au point
problématique de l'une de ses inventions.
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1945 : John Von Neuman, ayant rejoint l'équipe
travaillant sur l'ENIAC, publie
le premier rapport décrivant ce que devrait être un ordinateur à programme
enregistré qu'il appelle l'EDVAC (Electronic Discrete Variable Automatic
Computer). C'est à ce document très complet qu'on fait référence en parlant
d'ordinateur à architecture Von Neuman.
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